L’oubli du passé

Il se trouve que la plupart des hommes  n’ont pour la majorité aucun souvenir précis de ce que nous avons été, au cours de la vie corporelle antérieure , et des actions que nous avons mené ou actes autres choses que nous avons fait de bien ou de mal dans nos existences passées. Et pourtant il nous en reste tout de même ne serait de que l’intuition, une souvenance de conscience qui nous nous permet de tenir le coup quand la tentation est trop forte de perpétrer les mêmes fautes que dans le passé. Et pourtant ce passé peut être vraiment très loin dans les échelons de ses souvenirs. La plupart des éléments  que nous avons tendance à attribuer de manière instinctive à des principes qui nous ont été inculqués par nos parents, n’est la plupart des fois en fait que la voix de notre conscience des vies passées qui nous donne un avertissement pour ne pas retomber dans les erreurs  qui ont déjà été commises dans le passé .

 Quand l’oubli est providentiel

Dans le fait d’oublier le passé pour l’âme incarnée se révèle la sagesse divine. Car il est évident que si l’on gardait le souvenir assez net de nos individualités passées, il y aurait comme délicat inconvénient, de nous soumettre à l’humiliation dans un certain nombre de situations, ou alors de sacraliser notre orgueil dans d’autres cas. Et de plus cela ne ferait refréner le libre arbitre dont nous somme sensé jouir.
Supposé que nous avions la possibilité de garder le souvenir de nos actions du passé personnels, nous serions aussi au courant des actes que les autres auraient eu à commettre, et le fait d’avoir cette connaissance pourrait avoir des effets vraiment très embêtantes sur les relations entre les hommes. Il est de ce fait souvent très bien qu’il soit jeté sur la plus part des éléments de notre passé un voile protecteur, car ces actes ne sont pas toujours glorieux.

Ceci va alors dans le sens de la doctrine des Esprits sur les mondes qui sont supérieurs au nôtre. Dans ces mondes où il n’y a que le bien qui règne, le fait de pouvoir se souvenir du passé n’a vraiment rien de pénible. On se rappel de sa vie précédente comme si il ne s’agissait que d’un souvenir qui serai survenu la veille. S’agissant des séjours qu’on a pu faire dans les différents mondes inférieurs, ils ne sont plus à ce moment-là qu’un mauvais rêve.

 Les tendances instinctives de l’homme

Oublier les fautes qui ont été commises dans les vies précédentes n’est pas toujours un obstacle à l’élévation de l’Esprit. Les difficultés qui peuvent survenir au cours de la vie dans un corps étant à la fois une repentance pour les péchés du passées et aussi des épreuves pour l’avenir, il est donc rare que l’homme, au cours de sa vie corporelle, ait la possibilité de connaître les fautes qu’il a déjà commises.
Il faut tout de même tenir compte du fait que l’Esprit pendant sa vie d’errance dans les mondes transitoires a pris un certain nombre de résolutions et a pu évoluer. Il faut aussi prendre en compte le fait que les erreurs peuvent êtres constante, mais jamais elles ne peuvent être rétrogrades, l’Esprit profite toujours de son libre arbitre à ce moment. La plupart sinon tous les choix de l’homme corporel ne seront en fait que le reflet des décisions qu’aurait pris l’Esprit. S’il est victorieux devant les épreuves, il parviendra à s’élever ; par contre s’il n’arrive pas à passer au travers de ces épreuves, il faudra donc recommencer, car il est clair que jamais il n’aura l’occasion de revenir en arrière.

Par ailleurs, le fait de dénier à l’homme corporel un libre arbitre serait aussi pratiquement le réduire à l’état de marionnette. Nouvellement arrivé dans la vie corporelle, l’Esprit n’a donc momentanément plus du tout le souvenir de ses existences du passé, comme si une sorte de voile était là pour lui en empêcher. C’est donc grâce à ce savant mélange entre le libre arbitre dont peut jouir l’Esprit et le libre arbitre du corps matériel, qui permet d’obtenir l’âme.
Et  même si cette âme n’a pas réelle connaissance des actes qu’elle a commise dans ses vies antérieures, elle peut à tout moment savoir de quelle nature était les fautes dont elle s’est rendue coupable auparavant, et cela juste en se regardant elle-même, et en faisant une étude plus ou moins poussée du corps qui est son enveloppe charnelle. Humainement c’est ce qu’on a pour habitude d’appeler, le caractère dominant. Ce caractère dominant permet donc de juger de ce qui a été dans les existences antérieures, mais non de ce qui est dans la vie présente.
De ce fait, sur terre, pendant le déroulement de sa vie corporelle, l’Esprit aura la possibilité de juger par les vicissitudes et les différentes épreuves qui vont lui être imposées, de ce qu’il a été de ses vies  antérieures :

  • Paresseux, il subira le travail forcé.
  • Tyran, il deviendra esclave.
  • Mauvais fils, il subira l’ingratitude de ses enfants.
  • Dur et intraitable, par les duretés qu’il subira.
  • Riche et avare, par la misère.

 En conclusion

Il ne s’agit donc pas une punition que d’oublier les événements des vies passées, mais ce n’est qu’un moyen, et c’est sans nul doute le plus sûr pour que la vie corporelle se passe de la manière la moins pénible possible. Par ailleurs pour les Esprits des ordres supérieurs, les souvenir du passé sont beaucoup plus clairs.